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La malacofaune de sites mésolithiques et néolithiques de la façade atlantique de la France: Contribution à l’économie et à l’'identité culturelle des groupes concernés
Dupont, C. (2006). La malacofaune de sites mésolithiques et néolithiques de la façade atlantique de la France: Contribution à l’économie et à l’'identité culturelle des groupes concernés. BAR International Series, 1571. Archaeopress: Oxford. ISBN 1-84171-786-X. xv, 439 pp. https://dx.doi.org/10.30861/9781841717869
Part of: BAR International Series. Archaeopress: Oxford. ISSN 0143-3059, more

Keywords
    Behaviour > Territoriality
    Biology > Zoology > Invertebrate zoology > Malacology
    Biometrics
    Environments > Palaeoenvironments
    Fauna
    Periodicity > Seasonality
    Seashells
    Marine/Coastal

Author  Top 
  • Dupont, C.

Abstract
    Trois utilisations de la malacofaune ont été mises en évidence sur la façade atlantique de la France au Mésolithique et au Néolithique : l'alimentation, la parure et l'outil. Plusieurs méthodes aidant à la reconstitution du territoire de collecte, du moment de la collecte et des masses de chair consommées ont été établies à partir de référentiels actuels. Elles ont ensuite été appliquées aux échantillons archéologiques dans le but de décrire l'évolution de l'exploitation de la malacofaune marine, en prenant en compte les sous-systèmes techniques de l'acquisition de la transformation et de la consommation des coquillages du Mésolithique à la fin du Néolithique. Les points communs à l'exploitation de ces trois utilisations reflètent l'adaptation de ces populations à leur environnement proche du Mésolithique à la fin du Néolithique. Ils montrent également des choix similaires, comme celui du substrat le plus exploité (le substrat rocheux), de l'espèce la plus consommée (la patelle) et des espèces utilisées dans la confection des parures (petits gastropodes) ou comme outils (grands bivalves). Ces points communs tendent vers une limitation du nombre d'étapes des différents sous-systèmes techniques impliqués et donc vers un meilleur rendement. Malgré ces points communs des évolutions ont également été observées du Mésolithique à la fin du Néolithique dans l'exploitation de la malacofaune marine. Pour les coquillages alimentaires, une plus grande sélection des espèces et du territoire de collecte est observée au Néolithique ainsi qu'une possible préférence culturelle de la monodonte à partir du Néolithique final. L'importance du rôle culturel et de la symbolique de la parure est observée au Mésolithique et au Néolithique. À partir du Néolithique final, cette activité s'organise différemment et devient spécialisée avec le façonnage de petites perles à la forme standardisée qui ne rappelle en rien l'élément naturel originel. Les outils en coquillages participent à de nouvelles activités qui interviennent au moins à partir du Néolithique moyen, tel le lissage de la céramique. Les distances de transport variables de ces utilisations reflètent des statuts différents. Pour les sites où la malacofaune marine a été observée, les sites du Néolithique ont tourné leur mode de subsistance vers l'environnement terrestre tandis que ceux du Mésolithique semblent plus dépendants des ressources marines. Au Mésolithique, les sites de larges spectres s'opposent à ceux, plus étroits, sans doute de plus courte durée, où seuls des coquillages ont été mangés. Au Néolithique, l'utilisation de la malacofaune marine varie en fonction de la distance des sites aux influences marines.

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