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Enkele beschouwingen over de stormvloed van 1 februari 1953
Laruelle, J. (1955). Enkele beschouwingen over de stormvloed van 1 februari 1953. Natuurwet. Tijdschr. 37(7-8): 177-188
In: Natuurwetenschappelijk Tijdschrift. L. Walschot/Natuur- en Geneeskundige Vennootschap: Gent. ISSN 0770-1748, more
Peer reviewed article  

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Keywords
    Flooding
    History
    Surges > Surface water waves > Storm surges
    ANE, Belgium [Marine Regions]; Belgium, Het Zwin natuurreservaat
    Marine/Coastal

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  • Laruelle, J.

Abstract
    Après un aperçu rapide des phénomènes qui se sont produits en Belgique lors de la tempête du 1er février 1953 l'auteur dégage quelques causes physiques de ce phénomène.

    A. Les Inondations dans le bassin de l'Escaut maritime

    Les niveaux maxima enregistrés lors du "surge" météorologique ont confirmé l'estimation qui tendait à octroyer aux niveaux de 1953 les plus hautes valeurs atteintes depuis plus d'un siècle. Les niveaux les plus élevés coïncidèrent généralement avec la deuxième marée en vives eaux et se produisirent durant la nuit du 1er février 1953.
    Après avoir examiné les différences qui séparent les cours d'eau subsidiaires du tronçon principal (Escaut de Bath à Tielrode, Rupel), on constate que le niveau maximum a généralement été atteint plus tard à Anvers et plus tot que prévu sur les cours du Rupel, de la Dyle et de la Nèthe. Vient ensuite la comparaison des niveaux en vives eaux attendus (pour la marée astronomique) et obtenus (suite au "surge" météorologique). L'observation attentive des courbes respectives de la marée astronomique et du "surge" météorologique nous apprend quelques détails importants.
    Les plus hautes cotes de tempête ont été observées sur l'Escaut, en amont de Bath jusque dans la région de Tamise (Tielrode) , sur le Rupel, sur la Nèthe et sur la Dyle. Les régions avoisinant ces cours d'eau ont précisément été celles qui furent les plus durement touchées par les inondations. Plusieurs brêches, occasionnées dans les digues, se creusèrent jusqu'en dessous du niveau des basses eaux. Pareilles brèches se formèrent à Wintham (Hingene), Niel, Walem, Battel (Malines) , Rupelmonde, Pijp Tabak (Zwijndrecht) , Kallo, Lillo, Fort Frédéric (Berendrecht) et Zandvliet. La région de Termonde fut aussi fortement éprouvée (Grembergen, Het Keur, Vlassenbroek). Une carte indique la répartition des régions inondées en Belgique au lendemain de la tempête du 1er février 1953.

    B. Les conséquences de la tempète à la côte belge

    Le niveau maximum enregistré à Ostende fut atteint durant la nuit du 1er février quelque deux heures après l'heure de marée en vives eaux attendue. Ce retard, valable pour toute la côte belge, est analogue à celui constaté dans le Pas de Calais (Douvres) et s'oppose aux heures de niveau maximum en avance constatées le long des côtes zélandaises et hollandaises.
    Le surplus de niveau occasionné par les effets du "surge" météorologique était de l'ordre de deux mètres (Ostende) et n'a jamais atteint les niveaux rencontrés le long de la côte néerlandaise. Les côtes flamandes ont donc nettement profité de circonstances atténuantes. La plupart des inondations furent de caractère localisé et généralement une conséquence de l'existence de certains chenaux artificiels et de points faibles dans le cordon des dunes. Ainsi p.ex. Les plages de Heist et de Knokke furent encore désensablées davantage, tandis que les anciens bassins du port de pêche provoquèrent en débordant l'inondation partielle de la ville d'Ostende.


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