MARBENA
Creating a long-term infrastructure for MARine Biodiversity research
in the European economic area and the Newly Associated states
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The Southern and Eastern Mediterranean Sea and the Black Sea

3.3 In search of pressure-state-response biodiversity indicators: extending science to policy

Introduction by Christos ARVANITIDIS, Valentina TODOROVA & Luydmila KAMBURSKA

Topic created on 2004-08-06 14:59:39.230 by Forum Admin (Lookup in IMIS)


Introduction en Français
Introduction par Christos Arvanitidis & Valentina Todorova

De commun accord beaucoup de scientifiques et politiciens ont accepté que la biodiversité a été l’une des préoccupations environnementales globales miss à l’écart cette dernière décennie et qu’il est très peu probable que cette attitude se modifiera dans un futur proche. L’importance et le besoin pressant d’action sur la biodiversité a été reconnu au niveau international, avec destruction de l’écosystème et distinction d’espèces reconnu à l’échelle épique (Ormund et al., 1997). La Convention sur la Biodiversité de Rio s’est polarisée sur le besoin d’inventorier et de surveiller les modifications et la conservation de tous les components de la biodiversité tandis que lors d’une deuxième réunion de la Convention, à Jakarta, il était particulièrement recommandé de polariser spécialement sur la biodiversité marine et côtière (Jakarta Mandate).

La biodiversité, que peut-être définie comme la variété de vie et des interactions entre vie et environnement (Reaka-Kudla et al., 1997), contient toutes les espèces de plantes, animaux et micro-organismes trouvés dans les écosystèmes, tel qu’élucidé dans la définition NRC : collections de génomes, espèces et écosystèmes (National Research Council, 1995).

Quoique plusieurs niveaux de l’organisation biologique peuvent être reconnus (molécules, cellules, populations individuelles, espèces, communautés et écosystèmes) traditionnellement la diversité a été étudie aux trois niveaux suivants : diversité génétique, diversité d’espèce et diversité d’écosystème (Warwick, 1996). Un quatrième niveau, la diversité du paysage marin, intégrant le type, la condition, le modèle et la connectivité des communautés ou écosystèmes naturels, a récemment été reconnu. Des facteurs historiques, biogéographique et océanographique ont structuré la biodiversité aux niveaux alpha (habitats locaux), beta (entre habitats) et gamma (régionaux) (Ormund et al., 1997).

Pour surveiller les modifications, contrôler, gérer, restaurer et conserver la biodiversité il est impératif que nous savons comment les mesurer. D’un côté la différence profonde entre systèmes terrestres et marins (la nature ouverte de systèmes marins, des frontières nettement moins distinctes et les échelles différentes pour la modification dans le temps et dans l’espace) et de l’autre les prélèvements généralement à distance dans l’environnement marin ont résulté dans le développement d’une méthodologie et des approches spécifiques pour l’étude de la biodiversité marine. Révisions des mesures de diversité d’espèces – indices et schémas de distribution sont procurés par Magurran (2003), Clarke & Warwick (1994), Gray (2000), etc. Ils couvrent les components traditionnels de la diversité – richesse d’espèces et hétérogénéité/équité. Les indices récemment développés sur la distinction taxonomique offre d’information complémentaire ne regardant pas seulement le component de richesse d’espèce dans la diversité mais également la ‘relation phylogénétique/taxonomique’ des espèces ; cette information est « cachée » derrières les noms des espèces et aucun des indices traditionnels sur la diversité et utilisées jusqu’à présent en faisait usage. La diversité taxonomique implique aussi une mesure de la diversité génétique et constitue le point de chevauchement des niveaux d’espèces et génétiques de la diversité. Récemment, des outils vigoureux sont devenus disponibles à la communauté de science marine pour décrire la diversité dans les espèces et de soulever l’effet que les activités humaines peuvent avoir sur la diversité génétique dans les mers. Investigations orientées vers l’étude de la variabilité génétique spatiale, de la mesure de la diversité génétique dans et parmi la population, et l’estimation des relations phylogéographique/phylogénétique entre populations/taxa procurent une connaissance essentielle pour la gestion et la conservation adéquate des ressources biologiques marines. Des méthodologies de surveillance génétique permettent l’appréciation des effet de stress environnemental sur le niveau de population mais sont toutefois plutôt rare et devraient connaître un meilleur développement (Hiscock et al, 2003).

L’identification et la sélection des indicateurs de la biodiversité, dans le but de développer des directives sur l’évaluation et l’appréciation d’écosystème est l’une des objectives opérationnelles de la Jakarta Mandate. Quoique le modèle ‘Pression-Etat-Réponse’ (PER) fournit un concept intellectuel de causalité, dans l’utilité a été prouvé dans d’autres disciplines, la nature (traits) et l’information inclus dans les mesures biologiques/écologiques (p.ex. degré de transformation de l’énergie, indices, coefficients, etc.) déjà en utilisation sur le terrain de la biodiversité marine font que l’application du modèle PER est très difficile.

BIOMARE (www.biomareweb.org) était une des initiatives majeures européennes visant cette question. Ce projet a résulté dans la classification et des connections plutôt différentes des indicateurs de biodiversité marine et de la méthodologie y associé, connues à ce jour, fourni de façon schématique dans les figures en annexes (Féral et al., 2003).

En février 1998, la Commission Européenne a émis un document stratégique sur la biodiversité dans le contexte de la CBC. Ce document a été adopté par le parlement Européen (20 octobre 1998) et est actuellement la stratégie que Union Européenne implémentera. Ce document encourage les Etats Membres à mettre en place des Plans d’Action dans le but d’implémenter la stratégie de l’UE. Cette stratégie s’oriente très particulièrement sur la nécessité d’une approche de la biodiversité par tous les secteurs, y incluant la Pêche, l’Agriculture, l’Energie, le Transport, le Tourisme, et l’aide aux parties développantes. Le document stratégique de l’UE fournit les critères pour l’identification de zones prioritaires pour la recherche et la gestion de la biodiversité en relation avec les espèces, les biotopes et les écosystèmes. La biodiversité marine per se et les conséquences écologiques, économiques et sociales négatives n’ont pas été prises en compte dans les Programmes d’Action Européennes. EEA (l’Agence Européenne de l’Environnement) vient d’émettre un appel de propositions pour le développement d’un Centre Thématique Européen sur la Biodiversité Marine, un fait indiquant que la Politique Européenne sur les Indicateurs de la Biodiversité Marine n’en est encore qu’aux balbutiements. Toutefois, l’application de certaines mesures biologiques/écologiques utilisées pour l’évaluation de la qualité de l’eau est encouragée dans la Directive du Programme Cadre Eau de l’UE.
Se basant sur les arguments repris ci-dessus, nous croyons que les questions de base pour la discussion de ce jour sont :

1. Est-ce que des Indicateurs de la Biodiversité Marine nous manquent vraiment ?
2. Si oui, quelle sorte d’information devait être incluse dans les nouveaux indicateurs ?
3. Quelle est la puissance des indicateurs pour distinguer entre impacts d’anthropogénies et impact naturel sur la diversité biologique ?
4. Est-ce que ces indicateurs doivent être seulement des outils de communication entre scientifiques et politiciens ?
5. Quelle sorte d’instruments législatifs doit être développée pour intégrer la question MBI correspondante ?


REFERENCES:
Clarke K. R., R.M. Warwick, 1994. Change in marine communities: An approach to statistical analysis and interpretation. Plymouth, Plymouth marine laboratory, 144 pp.
Féral, J.-P., Fourt, M., Perez, T., Warwick, R.M., Emblow, C., Heip, C., van Avesaath, P. and H. Hummel, 2003. European Marine Biodiversity Indicators. Report of the European Concreted Action: BIOMARE. NIOO-CEME, Yerseke, The Netherlands, 130 pp.
Gray, J. S., 2000. The measurement of marine species diversity, with an application to the benthic fauna of the Norvegian continental shelf. Journal of Experimental Marine Biology and Ecology 250: 23-49.
Magurran A (2003) Measuring Biological Diversity. Blackwell Science Ltd, Oxford, UK
Hiscock, K.; Vanden Berghe, E.; Appeltans, W; van Avesaath, P. H.; Hummel, H.; Heip, C.H.R.; Mees, J., eds, 2003. Electronic conference on “Genetic diversity in Marine Ecosystems – Measurenment, Understanding and Management” – Summary of discussions, 6 to 17 October, 2003. Flanders Marine Institute: Oostende, Belgum, vi, 55 pp.
National Research Council. 1995. Understanding Marine Biodiversity. National Academy Press, Washington D.C., xii + 101 pp.
Ormund, R.F., Cage, J.D. and M.V. Angel. 1997. Marine Biodiversity: Patterns and Processes. (Ormund, R.F., Cage J.D. & Angel, M.V. (Eds)). Cambridge University Press, 442 pp.
Reaka-Kudla, M.L., Wilson, D.E. and E.O. Wilson. 1997. Santa Rosalia, the turning of the century and a new age of exploration. Pp. 507-524, in: Biodiversity II, Understanding and protecting our biological resources (Reaka-Kudla, M.L., Wilson, D.E. & Wilson, E.O. (Eds)). Joseph Henry Press, Washigton D.C.
Warwick, R. M. 1996. Marine Biodiversity. Journal of Experimental Marine Biology and Ecology 202: 9-10.
Posted by Forum Admin on 2004-09-21 17:40:58.793
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