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New sperm whale remains from the late Miocene of the North Sea and a revised family attribution for the small crown physeteroid Thalassocetus Abel, 1905
Alfsen, A.; Bosselaers, M.; Lambert, O. (2021). New sperm whale remains from the late Miocene of the North Sea and a revised family attribution for the small crown physeteroid Thalassocetus Abel, 1905. C. R., Palévol 20(39): 807-822. https://dx.doi.org/10.5852/cr-palevol2021v20a39
In: Comptes Rendus. Palévol. Elsevier: Paris. ISSN 1631-0683; e-ISSN 1777-571X, more
Peer reviewed article  

Available in  Authors 

Keywords
    Cetacea [WoRMS]; Kogiidae Gill, 1871 [WoRMS]; Physeteridae [WoRMS]; Thalassocetus
    Marine/Coastal
Author keywords
    Cetacea; Physeteridae; Kogiidae; Thalassocetus; late Miocene; North Sea

Authors  Top 
  • Alfsen, A.
  • Bosselaers, M., more
  • Lambert, O., more

Abstract
    Notre compréhension de l’origine et de la première radiation évolutive des deux familles de cachalots actuels, à savoir les Kogiidae Gill, 1871 (incluant les cachalots pygmées et nains, Kogia spp.) et les Physeteridae Gray, 1821 (incluant le grand cachalot, Physeter Linnaeus, 1758), reste limitée du fait de la mauvaise résolution des relations phylogénétiques entre un certain nombre d’espèces éteintes, et ce malgré l’amélioration constante du registre fossile des physétéroïdés. Au sein de ce registre fossile, sur la base de matériel crânien fragmentaire provenant d’Anvers (Belgique, bassin de la mer du Nord) et daté de la fin du Miocène inférieur au Miocène moyen, l’espèce Thalassocetus antwerpiensis Abel, 1905 a été identifiée en tant que kogiidé le plus basal. La découverte récente du crâne d’un petit physétéroïdé dans le Miocène supérieur (Tortonien) d’Anvers donne lieu ici à la description et à la comparaison d’un proche parent de T. antwerpiensis. Grâce au stade ontogénétique relativement précoce de ce nouveau spécimen, les plaques osseuses extrêmement modifiées qui forment le bassin supracrânien ont pu être individuellement retirées, ce qui a grandement aidé à leur identification et à la compréhension de leur géométrie. Les similarités morphologiques notées entre ce spécimen et T. antwerpiensis permettent de nouvelles interprétations de plusieurs structures de la face de ce dernier. La plus importante révision concerne la structure en forme de crête identifiée précédemment comme la crête sagittale faciale, caractéristique des kogiidés ; cette structure est ici identifiée comme le bord postérolatéral gauche du bassin supracrânien, constitué du nasal gauche (perdu chez les kogiidés chez lesquels la région post-nariale est connue) et du maxillaire gauche. Intégrées dans une analyse phylogénétique, ces interprétations anatomiques du nouveau spécimen belge et de T. antwerpiensis révèlent pour ceux-ci une relation de groupes frères dans la famille des Physeteridae. Par conséquent, les plus anciens kogiidés fossiles connus sont maintenant datés du Tortonien, ce qui allonge d’autant plus la lignée fantôme séparant les premières occurrences de kogiidés fossiles (début du Miocène supérieur) de la divergence entre kogiidés et physétéridés, estimée entre l’Oligocène terminal et le tout début du Miocène.

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